Le
club italien a réalisé une bonne opération comptable du mercato avec la vente
de l'Uruguayen Cavani au PSG. Dans une lettre ouverte Son président l'a salué,
entre tristesse et ironie.
64,5 millions d’euros, (plus de
77 millions de francs). C’est une coquette somme! D’un côté, la vente d’Edinson
Cavani au PSG fait les choux gras du SSC Napoli. D’un côté, le club italien
perd son buteur. En trois saison à l’ombre du Vésuve, «El Matador» a inscrit
pas moins de 104 buts en 138 matches, toutes compétitions confondues. Alors,
forcément, ce départ s’accompagne aussi de quelques regrets.
Il y a, bien sûr, ceux des
supporters parthénopéens, dont la passion démesurée qu’ils investissent pour
leur club de cœur n’est plus à conter. Cependant, Cavani n’ayant pas caché son
désir de s’envoler vers des cieux économiquement plus intéressants, les tifosi
s’étaient déjà résignés depuis plusieurs semaines. D’ailleurs, sur les murs de
Naples et sur les divers réseaux sociaux, certains avaient même lancé des
messages virulents à son encontre: «traître», le plus récurrent.
Une
vente pour plus de transferts
En plus, les regrets d’Aurelio De
Laurentiis, le président du Napoli, qui les a exprimés hier dans une lettre
ouverte adressée à Cavani sur le site officiel du club. Entre tristesse et
ironie, il salue à sa manière le transfert record ce mercato et le plus cher de
l’histoire du championnat français. Sans se faire prier lorsqu’il s’agit de
lancer quelques piques à l’attention du joueur ou du PSG.
Mais la déception de voir partir
son buteur sera sans doute vite oubliée par le pactole ainsi engrangé par le
président napolitain. En effet, De Laurentiis a déclaré aujourd’hui qu’après
cette vente, le montant destiné au mercato s’élève à 124,5 millions d’euro, de
quoi faire rêver plus d’un président de Super League et d’ailleurs. Et de quoi
satisfaire son nouveau prestigieux entraîneur Rafael Benitez.
Après les achats, notamment, de
l’attaquant du Real Madrid José Maria Callejón (26 ans) et de l’ailier belge du
PSV Eindhoven Dries Mertens (26 ans), Naples va pouvoir s’offrir un gros coup
sur le marché des transferts. Du côté de la presse napolitaine, les noms qui
reviennent le plus souvent sont ceux de Leandro Damião (Internacional Porto
Alegre), Edin Dzeko (Manchester City) et Jackson Martinez (FC Porto).
Cette opération illustre aussi
les problèmes et limites du fair-play financier tant prôné par l’UEFA et son
président Michel Platini. D’un côté, un club qui fait son retour parmi les
grands d’Europe (15e club européen pour le chiffre d’affaires selon le classement
annuel de Deloitte), de l’autre, les nababs du Qatar St-Germain, qui peuvent
dépenser sans compter.
Réf : Le Matin
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